Vol AH 5017 : des soldats français arrivent sur la zone du crash, aucun survivant.

Article : Vol AH 5017 : des soldats français arrivent sur la zone du crash, aucun survivant.
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26 juillet 2014

Vol AH 5017 : des soldats français arrivent sur la zone du crash, aucun survivant.

Après une journée de recherches, les débris du vol AH 5017 d’Air Algérie ont été localisés dans dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali près de la frontière du pays avec le Burkina Faso. Il n’y a aucun survivant parmi les 116 personnes, dont cinquante et un Français, qui étaient à bord de ce vol qui reliait Ouagadougou à Alger.

Après la journée de recherche de survivants - crédit photo : lemonde.fr
Après la journée de recherche de survivants – crédit photo : lemonde.fr

« L’appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré », précise l’Elysée dans un communiqué diffusé dans la nuit. Selon nos informations, l’avion avait d’abord été localisé grâce à un drone Reaper de l’armée de l’air française basé au Niger, à la suite d’une information donnée par les autorités burkinabés. Un hélicoptère a ensuite formellement identifié les restes de l’appareil à 2 heures du matin.

Un détachement composé d’une centaine de soldats, parti de la ville malienne de Gao, est arrivé sur place en fin de matinée pour sécuriser la zone et surtout les corps des victimes. M. Hollande a annoncé que le lieu était sécurisé et que les boîtes noires ont été récupérées.

« L’AVION ÉTAIT BRÛLÉ »

Les raisons du crash restent incertaines, alors qu’une enquête pour homicides involontaires a été ouverte à Paris. François Hollande s’est contenté d’indiquer qu’aucune piste n’était écartée. Interrogé sur RTL vendredi matin, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve semblait privilégier celle d’une météo très compliquée.

« Nous pensons que cet avion s’est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques mais aucune hypothèse ne peut être écartée. »

Lire nos explications : Les scénarios ayant pu conduire au crash du vol AH 5017

L’avion, un McDonnell Douglas MD-83 affrété auprès de la société espagnole Swiftair, avait décollé dans la nuit de mercredi à jeudi de la capitale du Burkina Faso avant de disparaître des écrans radars cinquante minutes après son décollage.

Dès jeudi, le Burkina Faso, par la voix du général Gilbert Diendéré, membre de la cellule de crise du pays, avait indiqué que l’avion avait été retrouvé près de la ville Gossi, ce qui s’est confirmé vendredi. Il avait également expliqué, à plusieurs médias (comme CNN) et à la télévision malienne, que l’équipe d’enquêteurs envoyée sur place par le Burkina Faso avait déjà inspecté l’épave et n’avait retrouvé aucun survivant.

Interrogé par l’agence AP, un séparatiste touareg nommé Sidi Ould Brahim a donné une version similaire. Il raconte comment ses hommes ont découvert l’avion « par accident » près de leur camp à la frontière avec le Burkina Faso. « L’avion était brûlé, il y avait des traces de pluie et des corps déchiquetés ».

Source: Le Monde

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