Bamako : Vivre aux abords immédiats de la voie, un exercice dangereux
Le samedi 8 août 2015, au environ de 7 heures du matin, une modeste famille résidant à Koulouba, en commune III du District de Bamako a eu la plus grande peur de son existence. Et cela suite au déraillement d’un car de transport en commun.
En effet, il est 4heures du matin, un Sotrama en partance de Kati en destination pour Bamako a fini son parcours en s’encastrant dans le mur d’une la famille à Koulouba, puis suivi de plusieurs tonneaux et a fini sa cours au beau milieu de la concession familiale. Occasionnant la destruction d’un mur et de la fenêtre du magasin.
Alerté, le voisinage a accouru pour porter assistance aux personnes victimes, avant l’arrivée d’autorités compétentes, en première lieu les sapeurs pompiers suivit de la police Nationale, en vue de constater les faits.
Le bilan de dégâts matériels reste a inventorié et confirmé, mais celui humaine est un grand nombre de passagers avec des blessures légères et le chauffeur s’en est sorti indemne. Telle n’a pas été le cas du véhicule de transport qui a subit de lourds dégâts mécaniques.
Témoignage du chef de la concession : « Je rends grâce a Dieu avant tout propos. Au environ de 7heures, assis devant ma boutique, j’ai entendu un bruit assourdissant. Le vendeur d’essence a accouru m’avertir de l’incident. Je croyais que l’acte venait de l’autre coté de la chaussée. Vu qu’un Sotrama était mal garé y était mal garé. A ma grande surprise, un car de transport avait terminé sa course dans ma concession. Il était renversé sur le coté droit. L’acte s’est passé aux alentours de 7heures – 7 heures 30minutes. Le constat est que le véhicule a été fortement endommagé, avec des blessés légers, qui ont été recensé par les sapeurs pompiers et j’ai le mur gauche de mon magasin ainsi que sa fenêtre se sont envolés en éclats. Je ne déplore aucuns morts humains. »
Une grande frayeur a été pour cette famille en ce début de weekend. On pouvait lire sur le visage des différents membres de la famille un profond sentiment de préjudice moral, même si elle est indemne de cette mauvaise expérience. La question, qui reste d’actualité est : cette aventure n’est t’elle pas dû a la construction anarchique d’habitats aux abords immédiats de la voie dans des zones qui ne s’apprêtent pas a un minimum de sécurité. Ou bien, au mauvais état des routes comme pouvons-nous en constater amèrement. Serait ‘il pas de la faute d’un chauffeur irresponsable en quête d’une recette journalière assez conséquente ? Voila autant de questions qui méritent réponses et réflexions.
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