Mali : Les Violences basées sur le genre, Plaidoyer de conscience sociale.

Article : Mali : Les Violences basées sur le genre, Plaidoyer de conscience sociale.
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16 février 2015

Mali : Les Violences basées sur le genre, Plaidoyer de conscience sociale.

La femme en tant que mère, sœur, épouse et fille fait de plus en plus l’objet de plusieurs violences, voies de fait et sévices, desquelles exactions résultent le plus souvent des blessures (physiques, morales et psychologiques) voire des éliminations physiques irréversibles ! Le phénomène prend de l’ampleur et atteint des proportions inquiétantes à travers le monde en général, l’Afrique  en particulier et le Mali pour notre cas d’espèce. Combien de nos mères, sœurs, nièces, amies ou copine font devoir encore et encore subir cette violence basé sur le genre, et ce au sein de la vie conjugale, familiale, communautaire et même en milieu scolaire. Il est fortement regrettable que l’histoire #Mariam DIALLO, déferle la chronique des actualités en ces derniers jours dans la capitale malienne, pour que certains d’entre nous prenne conscience du mal que vive la gente féminine, et ce dans leur chair et esprit. Les statiques sur les violences basées sur genre dans le district de Bamako, même ancienne, sont assez évocatrices et alarmant pour cette inertie d’implication de la société civile ainsi que les associations de défenses des droits de la femme au Mali.

LES FEMMES FACE AUX VIOLENC - Crédit photo: www.enqueteplus.com
LES FEMMES FACE AUX VIOLENCES – Crédit photo: enqueteplus.com

Kibaru online se réserve le droit de rédaction sur l’histoire Mariam DIALLO avant les résultats des investigations sur toute la clarté de cet drame par les instances judicaire compétences, ainsi le respect des recommandations de la famille du défunte a s’abstenir d’en parlé dans les médias.

Les statistiques tirées dans les quinze (15) commissariats de Police du District de Bamako à l’époque, par les stagiaires bénévoles du Tribunal de Première Instance de la Commune IV et les six Tribunaux de Première Instance était plus qu’ahurissantes et devaient interpeller toute bonne conscience humaine. En effet, rien qu’en 2005, on dénombrait un cumul de Cinq Cent Soixante Quinze (575) femmes battues à sang dans les commissariats dont Trois Cent Soixante Quinze (375) étaient mariées, Cent Soixante (160) célibataires et Quarante (40) professionnelles du sexe ! En 2009, on comptait Mille Deux (1002) femmes battues dont Six Cent Deux (602) mariées, Deux Cent Soixante Dix (270) célibataires et Cent Trente (130) professionnelles du sexe ! (source : Association Femmes Battues – AFB Mali). Une enquête sociologique menée laissait entrevoir que les quatre vingt douze pour cent (92%) de ces femmes n’avaient nulle part où aller se faire soigner, personne pour les prendre en charge au plan psychologique et donner suite à leur plainte jusqu’au prononcé d’un jugement définitif, reconnaissant et préservant ainsi leurs droits ! La vie sans femme n’existe pas et sans la femme, il n’y aura point de vie ! Ceci n’est pas une gageure et mieux, l’humanité toute entière est et doit être interpellée.

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