L’art, vecteur d’intégration panafricaine
A l’instar de ces ainées Dickonet Djaambar, vidéaste, Africainement BA, photographe – bloggeuse, Amsatou Diallo, Photographe et Kadiatou Diallo, photographe, Fatoumata Tioye Coulibaly, dite « Pahï », 22 ans, étudiante photographe malienne est l’une de la jeune génération, qui s’exprime au travers de son art. La paix, la réconciliation, l’égalité du genre, droits de la femme, l’injustice sont les sujets thématiques, dont elle aborde, entre autres.
Finaliste au grand concours African innovation Foundation 2015, où elle expose l’art entant que porte flambeau d’intégration panafricaine, au sens innovative. Participante à l’exposition d’Arts Contemporains « De quoi rêvent les Africaines » du 02 au 14 mars dernier organisée par le Centre Soleil d’Afrique. Nous avons le plaisir de la recevoir pour une causerie d’échange de sa dernière œuvre intitulée « L’Afrique unie pour le changement« . Teintée d’humilité, l’artiste a bien voulu nous faire le plaisir d’en parler.
Veux-tu bien te présenter à nos lecteurs ?
Je me nomme Fatoumata Tioye Coulibaly, photographe, designer, étudiante en master au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia de Bamako, où je réside.
Que représente le concours African Innovation Foundation pour une artiste photographe – Designer ?
Contribuer au développement de l’art au moyen de l’expression visuelle, en Afrique. La photographie, entant qu’art, est un moyen d’informer et de sensibiliser le large public sur l’importance de l’esprit d’innovation au sein de la société. Que cela soit en ou hors continent Africain. Surtout inviter les Africains a une prise de conscience nouvelle et a un éveil d’esprit face aux défis du changement socioculturel, politique, économique, environnemental et voir même religieuse sur le continent. Et leurs amenant à une autre réflexion sur les réalités auxquelles le continent est confrontée actuellement.
Quel est la raison de ta participation a l’African Innovation Foundation ?
Juste prôner un idéal: « L’Afrique unie » pour une espérance de développement durable en vu d’une place respectable et dynamique dans le concert des nations.
Quel nom donnes-tu de cette œuvre artistique.
« L’Afrique unie pour le changement »
Parles-nous de ta démarche artistique et la composition de ton œuvre.
Mon œuvre se caractérise par un grand sens du récit et de progression. La progression, Imagination Prolifique, une sympathie profonde avec mon sujet. La mise en évidence des drapeaux de pays africains autour d’une calebasse en carte d’Afrique, symbolique la nécessité ardent des états africains de s’unir autour d’un même objective : l’Union Africaine. Les états africains doivent se croiser les mains pour la paix, union et faire émerger le continent. C’est mieux que chacun réserve le pouce. « Union fait la force ».
Quel message as-tu à lancer à la jeunesse et à la diaspora Africaine ?
J’invite la jeunesse plus précisément la nouvelle génération à l’innovation, les processus de changement pour l’Afrique qui nous mène pour un développement meilleur.
As-tu des remerciements a formulé ?
Je remercie la Fondation innovation African pour cette belle initiative et tous mes amis de Facebook pour leurs encouragements, qui ont voté et qui continuent de voter. Sans oublier le blog d’actualité Kibaru Online, l’émission RM Show de la voix de l’Amérique, l’ONG Centre Soleil d’Afrique, La Galerie Medina, BlonBa, ainsi qu’a Lassine Traoré, étudiant artiste peintre pour son précieux concours et son professionnalisme. Merci aux lecteurs de ce billet pour leurs intérêts.
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